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Guillaume Chénard fils de Michel et de Marguerite Bret est originaire de Darnets, Corrèze, dans la région du Limousin, France. Son nom était originalement Chanal comme en fait foi l'acte, rédigé en 1749, qui se trou ve au registre de la paroisse de Darnets, dont voici une transcription..
En 1749 a été délivré a Guillaume Chanal fils n et leg de defunts Michel et Marguerite Brete laboureur du village de la Bardesche prte parr né et baptizé environ 1720. Comme on l'a conclu par enquete de Pierre Cibile et Leonard Contensuzas dudit vill. De Jean Servarie et Leonard Coudere du petit Bourg. Le parrain Guillaume Goulas du ma maleyre marraine Jeane Braquillanges ou Brete du vill de Pécresse parr de Davignac.
Lors de son contrat de mariage reçu devant le notaire Jean-Claude Panet le 30 janvier 1752, on le nommait Guillaume Chenal.
Dans les listes de passagers des bateaux voyageant à cette époque entre la France et Québec, l'on trouve Guillaume Chenal sur le Dauphin partit de Bordeaux le 22 avril 1749, vers Québec.
Comme on peut lire a l'acte de son mariage ainsi que dans les contrats de notaire, le concernant que Guillaume ne savait pas signer, il est donc vraisemblable qu'il ne savait pas lire et n'aurait pu remarquer la différence d'orthographe de son nom dans les différents documents, spécialement entre Chanal et Chenal. Quant au changement à Chenard, il a pu être influencé par le fait que ce nom était bien connu en Nouvelle-France à l'époque, dù à la présence de François Chenard de la Giraudais et de son fils.
On dit Guillaume du diocèse de Limoges. Darnets fait maintenant partie du diocèse de Tulle, mais sous l'ancien régime, c'est-à-dire avant 1789, ce diocèse ne consistait que de 55 paroisses et Darnets n'en faisait pas partie, il était dans le diocèse de Limoges.
Comme le registre de Darnets, consulté, ne contenait aucun acte entre les années 1711 et 1721, et que même en 1749 le curé avait du recourrir à des témoins pour donner ce baptistaire, il est donc évident que cette partie du registre, n'a soit jamais existée ou avait disparue avant 1749. Il fut donc impossible de trouver la naissance de Guillaume.
Un contrat de mariage passé le 26 décembre 1677 devant le notaire Moreau, nous démontre que les us et coutumes de l'époque pouvait être surprenantes. Jean Riou y épousait Catherine Leblond.Rien de bien surprenant jusque là. Cependant, si on lit bien on constate que Riou s'engage à demeurer chez sa belle-mère pour une durée de 4 ans, d'y cultiver sa terre et d'entretenir son ménage "tout comme s'il était le chef de famille".
En retour, la belle-mère s'engageait à nourrir et habiller son gendre, sa femme et les enfants qui pouvaient naître de leur union. Elle promettait de plus de fournir au jeune ménage, à l'expiration des 4 ans, une maison de 300 livres, deux boeufs et deux vaches, deux chaudières, deux couvertures, une charrue et un autre instrument de culture.
Toutefois, l'engagement ne devait pas se rendre à terme puisque, l'année suivante, la belle-mère se remariait. Jean Riou s'établit dès lors, avec sa femme, sur une terre qu'il avait achetée avant son mariage.
Au mois de mars 1696, Jean Riou faisait l'acquisition de la seigneurie des Trois-Pistoles. Il en devenait ainsi le deuxième seigneur et est considéré comme le véritable fondateur des Trois-Pistoles.
Il mourut prématurément et sa descendance continua son oeuvre.